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Village Ouchi-Juku

Au cœur des montagnes d’Aizu, Ouchi-juku (大内宿) est un shukuba (station ou relais de poste) sur le Aizu Nishi Kaidō.

Artère économique majeure de la région, cette ancienne route commerciale reliait Edo (ancienne Tōkyō) à Nikko et Aizu. Elle était empruntée par les daimyo (seigneurs féodaux) et les samouraïs.

L’industrialisation et le développement des voies de communication rapide ont entraîné une raréfaction de la circulation sur ces routes, et la désertification progressive des villes-relais. Mais les câbles électriques ont été enfouis, et des campagnes de rénovations ont rendu à la trentaine de maisons aux toits de chaume le parfum et le charme de l’époque d’Edo. Avec son décor de carte postale, Ouchi-juku est désormais classé « groupement de bâtiments traditionnels ».

Sur près de 450 m, la rue principale non pavée est bordée de maisons aux toits pentus mêlant chaume et roseaux. Les devantures de bois cachent des échoppes d’artisanat, des gargotes et des minshuku, de petites auberges traditionnelles. 

Parmi les sites à voir, le pavillon d’Ouchi-juku était ce que l’on appelle un honjin, une auberge pour fonctionnaires. Cette ancienne résidence de samouraïs a été entièrement rénovée. Perché au-delà d’un escalier, le petit temple Koyasu-Kannon offre une vue panoramique sur le village. Au bout de la rue principale, le sanctuaire d’Ouchi-juku s’atteint après une abrupte volée d’escalier.

À l’abri des chaumières, on se régale de soba (nouilles de sarrasin) aux oignons verts, et d’omble pêché dans la région, dégusté en brochettes à griller. Ces mets locaux sont mijotés dans un irori, un foyer encastré préalablement taillé dans du bois de cyprès. On y prépare de rustiques plats de terroir, comme le negi soba ou takato soba, une particularité culinaire locale. Ce plat porte le nom du negi, la ciboule japonaise aux airs de poireau. Les soba sont saisis non pas avec les baguettes, mais à l’aide du negi. On le croque bouchée après bouchée, sans jamais le couper.

Le 2e week-end de février, le festival de la neige illumine Ouchi-juku. Des lanternes sculptées dans la neige sont éclairées à la bougie.

  • 〒969-5207 福島県南会津郡下郷町大内.

Ouchi, ville de Shimogō, District de Minamiaizu, Préfecture de Fukushima 969-5207.

  • Ouchi-juku se situe dans la ville de Shimogo, à 20 km au sud d’Aizu, dans un environnement montagneux relativement difficile d’accès. 
  • Accès en train : au départ de Tōkyō, ligne JR Shinkansen Tohuku. Arrivée à Koriyama, puis correspondance avec la JR Banetsu-sai Line jusqu’à Aizu-Wakamatsu (environ 3h de train entre Tōkyō et Aizu).

Puis correspondance sur la ligne Aizu. Compter 35 à 40 minutes entre Aizu-Wakamatsu et Yunokami Onsen. Cette dernière gare, la plus proche de Ouchi-juku, présente toujours son toit de chaume, et dispose même d’un ashiyu, un bain de pieds publics. Ce trajet n’est pas couvert par le Japan Rail Pass. 

Prendre enfin le taxi (10 à 15 minutes de trajet).

  • Accès en bus ou taxi : entre avril et novembre, un bus fait la liaison entre Yunokami Onsen et Ouchi-juku (environ 1 bus par heure, 20 minutes de trajet), ou en taxi (environ 15 minutes).
  • La circulation dans cette région montagneuse et l’accès à Ouchi-juku étant fastidieux, circuler en voiture reste encore l’option la plus simple.

Pour la petite histoire (Making-of)

Dans la galerie photo vous pourrez voir notre rédacteur en chef (David MICHAUD) faire une photo au niveau de la neige… Il faut savoir qu’il a fait un peu trop bas la dernière, et a ramassé un paquet de neige avec le pare-soleil de l’objectif… ce dont il ne s’est pas rendu compte immédiatement (il neigeait fort et les conditions étaient difficiles… surtout pour lui avec combinaison masque + lunettes) et lui a valu de faire quelques photos avec un tas de neige en bas de chacune… on vous en a mis une sélection dans la galerie 😉